Le suaire d’Oviedo

Ce linge est une toile de lin d’environ de 83 x 53 centimètres, de même composition que celle du Suaire de Turin mais avec une trame différente (orthogonale pour le suaire d’Oviedo, à chevron pour le linceul de Turin), et qui présente des traces et coulures de sang séchées.

oviedo

Il est actuellement conservé dans la cathédrale d’Oviedo en Espagne d’où son nom.

Des enquêtes scientifiques effectuées en 1985 et répétées en 1993 ont démontré que le groupe sanguin est le même que celui du linceul de Turin et de la tunique d’Argenteuil (AB).

D’autres études plus récentes (colloque d’avril 2007) confirment que le tissu fut posé sur le visage d’un homme déjà mort, replié, et épinglé derrière sa tête.

Une toute nouvelle étude médico-légale et géométrique comparative menée récemment par le CES (Centre Espagnole de Sindonologie), conclut que le suaire d’Oviedo et le linceul de Turin ont recouvert le visage de la même personne.

Pour identifier une personne, la plupart des systèmes judiciaires dans le monde demandent entre 8 et 12 points de corrélations ; cette étude en a trouvées plus de 20 entre les deux linceuls, et a également révélé de très importants points communs sur les caractéristiques morphologiques principales, le nombre et la répartition des tâches de sang, ainsi que des marques communes liées à certaines blessures.

Le suaire d’Oviedo se superpose donc très bien avec le visage du linceul de Turin, les traces de sang, les coulures, correspondent en tout point aux blessures de ce visage.

Encore plus intrigant : Le visage tuméfié du voile de Manoppelo se superpose également parfaitement avec ces deux linceuls.

Par ailleurs, une étude de 2015 menée par des chercheurs de l’UCAM (Université Catholique de Mursie), avait également permis de faire un lien avec le linceul de Turin : Un grain de pollen d’Helichrysum Sp a été retrouvé adhérant à une tâche sang du Suaire d’Oviedo, or les mêmes grains de pollens originaires du Proche Orient ont été retrouvé sur le linceul de Turin. Cette plante était notamment utilisée lors des enterrements juifs au premier siècle.

Ainsi, si l’on considère le linceul de Turin comme le linceul de Jésus de Nazareth, alors, et comme le veut l’usage hébraïque, le suaire d’Oviedo serait le suaire qui aurait couvert le visage de Jésus pendant son transport de la croix au sépulcre, mais qui a été enlevé avant que celui-ci ne soit recouvert par le linceul de Turin.

Il est aussi très probable que du fait qu’il était imprégné de sang, selon les prescriptions funèbres hébraïques, ce linge ait été placé également dans le sépulcre.

B.M

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  1. 11 août 2019

    Y a t’il un ouvrage de référence – comme celui du journaliste allemand Badde à propos du suaire de Manopello ?

    Un ouvrage aussi doculmenté ?

    Merci.

    Cordialement.

    Yves C.

  2. 10 mai 2021

    L’Evangile de Jean, seul évangéliste témoin direct de la Résurrection, ne parle pas de linceul mais de  »bandes » (Jn.; 19, 40 ; Jn.; 20, 5-6), et, plié à part des  »bandes », d’un linge ayant servi à couvrir uniquement la tête. Si donc le linceul de Turin n’a pas enveloppé le corps du Christ (sinon, l’évangéliste l’aurait décrit), le linceul d’Oviedo peut très bien être le suaire facial dont il parle (Jn.; 20, 7).

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